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Dimanche 18 juin, l’antenne de la Marne de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC 51) a réalisé une opération « marquage de radars » dans le but de protester contre la politique de sécurité « rentière » de l’État français : au prétexte de sécurité routière, on multiplie les contrôles automatiques aveugles, les conducteurs n’étant pas avertis de la présence d’une boîte à flash par un panneau alors que cela devrait être le cas.

La date de l’opération coup-de-poing n’a pas été choisie au hasard, celle du second tour des élections législatives. « La résistance s’organise chez les motards de la Marne, s’enthousiasmait la FFMC 51. Nous avons prouvé aux élus qu’ils ne se laisseront pas plumer ! »

Une trentaine de militants ont pris la route sur 25 motos. Une petite force de frappe, suffisante pour mettre la pression sur les nouveaux députés. La preuve, en peu de temps ce 18 juin, quatre radars fixes non précédés d’un panneau indicateur ont été signalés, à l’aide d’une méthode qui a fait ses preuves : une signalétique au sol de « danger radar » était peinte en blanc quelques dizaines de mètres avant l’appareil.

Et ce, devant :
- le radar de l’avenue du Rouillat à Reims ;
- le radar dans la descente de Dizy ;
- le radar de Mardeuil, direction Dormans ;
- le radar de Montchenot entre Épernay et Reims.

À chaque installation, les gendarmes et la Direction interdépartementale des routes (DIR) ont assuré la sécurité du cortège en plaçant des camions avertissant les usagers de la présence des militants sur la chaussée. Il n’y a eu ni incident, ni accident et certains automobilistes ont même applaudi les motards.

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