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Cityscoot : la liberté du deux roues accessible à tous Cityscoot : sans clé Restitution possible dans un tiers de la capitale

Cityscoot, c’est ce service dont on vous parle depuis quelque temps déjà. Le dispositif, imaginé en 2014 par Bertrand Fleurose, un entrepreneur privé, a le mérite d’être innovant. Il consiste à mettre à disposition des utilisateurs un service de location de scooter électrique sans bornes.

Une spécificité qui, par opposition à Autolib et Velib, allège les contraintes de stationnement. Pour arrêter la location, il suffit de garer le Cityscoot sur une quelconque place deux-roues située dans la zone de restitution. Cette zone couvre à ce jour un tiers de la capitale. Elle devrait être étendue à terme. L’utilisateur a toute latitude d’en sortir et de s’y arrêter, mais doit obligatoirement y retourner s’il souhaite mettre un terme à sa location. Un voyant indique si l’on se trouve ou pas hors zone.

Casque ajustable
Le service, accessible à toute personne majeure 7 jours sur 7, et de 7h à 23h, se pilote par le biais de son smartphone. L’appli permet de géolocaliser les scooters disponibles puis de les déverrouiller électroniquement pour en prendre possession.

Il suffit ensuite de soulever la selle pour y trouver un casque ajustable, une charlotte pour l’hygiène et le fameux gilet jaune devenu obligatoire. Bertrand Fleurose qui connaît bien le marché de la location de scooter a également pensé aux personnes inexpérimentées auxquelles il propose de suivre gratuitement une formation dans une moto-école partenaire.

À partir de 20 centimes la minute
Cityscoot est sans abonnement et facturé à la minute, sans temps minimal imposé. Les tarifs varient de 20 à 28 centimes/minute. Seule ombre au tableau, les 150 scooters disponibles au lancement risquent fort d’être insuffisants pour satisfaire la demande. Cityscoot promet 1 000 véhicules d’ici le premier trimestre 2017.

Bernie Bonvoisin, ambassadeur de Cityscoot
Les scooters électriques choisis sont produits en Pologne par le constructeur allemand Govecs. Ces « équivalents 50 cm3 » ne permettent pas d’emprunter les voies rapides comme l’avait expérimenté un certain Vianney Bureau – plus connu aujourd’hui comme chanteur sous le nom de Vianney – qui s’était offert un tour de France de 4 200 km, par les chemins de traverse, au guidon d’un modèle équivalent en 2012.

Ce scooter est accessible sans permis à ceux qui sont nés avant le 1er janvier 1988. Les autres doivent être titulaires d’un permis ou d’un BSR catégorie AM.

Pour continuer dans le domaine musical, signalons que Cityscoot s’est associé les services de Bernie Bonvoisin, l’ex-chanteur de Trust et réalisateur, pour des petits clips de promotion diffusés sur la page Facebook du service. Dans certains d’entre eux, il fait preuve d’une attitude assez antisociale (tu perds ton sang froid !)…

Lot de consolation pour les bannis ?
Quant à la mairie de Paris, elle se réjouit bien entendu de ce service auquel elle n’a financièrement pas contribué. Anne Hidalgo a même pris la pose sur un Cityscoot. Quand elle était en campagne pour la mairie, Mme Hidalgo évoquait la mise en place de Scootlib’, un service municipal dont on n’a plus entendu parler depuis.

Pour sa part, Christophe Najdovski, la cheville ouvrière des restrictions de circulation qui devraient frapper Paris dans une semaine et contre lesquelles la FFMC ne cesse de se mobiliser, y voit une incitation à renoncer aux scooters thermiques et donc un outil au service de la lutte contre la pollution.

De là à dire que les motards seront réjouis de la perspective de se mettre au scooter électrique 50 en remplacement de leur moto bannie par la mairie, il y a un gouffre que personne ne se risquerait à franchir.

 

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