Bajaj-Triumph à la conquête du monde

Connu pour ses précédents partenariats avec Kawasaki et KTM (dont il détient 48 % du capital), l’Indien Bajaj a signé, en janvier dernier, un contrat avec l’Anglais Triumph. L’objectif de ce rapprochement serait de produire des motos de cylindrées relativement modestes. La section R&D (recherche et développement) du géant indien serait déjà à pied d’œuvre pour proposer, dès 2022, des machines allant de 200 à 700 cm3. Pour assurer leur distribution, le réseau du constructeur britannique, fort de 650 points de vente, devrait être largement mis à contribution.

« Nous sommes vraiment impatients que ce partenariat se concrétise dès que possible. L’aspiration du partenariat est d’entrer dans le 200-700cm3. C’est un espace énorme dont nous parlons et l’un des segments les plus pertinents de l’industrie à l’avenir ». commente Shoeb Farooq, directeur de la section indienne de Triumph.

Les premiers bruits évoquent des minis Bonneville, Daytona et Street Twin, proposées à des tarifs plus démocratiques que ceux de leur homologues « premium ». Et si le duo Bajaj-Triumph n’est pas très loquace sur ces projets à venir, nous savons que la gamme devrait se composer de 6 machines afin de couvrir le plus de segments possible pour toucher un large public, notamment dans les pays émergents.

Ces nouvelles « annonces » attestent de la forte montée en puissance de l’industrie indienne avec laquelle il va falloir de plus en plus compter pour la conception de 2-roues de petite et moyenne cylindrée. TVS Motor, récent acquéreur de Norton, s’est allié à BMW pour imaginer la déclinaison sportive de la 310. Mahindra, a récemment annoncé trois nouvelles motos sous le sigle Jawa. Enfin, les premières images de la Meteor 350 et ses probables déclinaisons montrent que Royal Enfield ne chôme pas non plus. À suivre de près donc.

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