Armés d’un mètre laser, les motards en colère se sont assurés de la conformité des ralentisseurs dont la commune de Nommay use et abuse. Les 6 plateaux successifs surélevés agacent en effet sérieusement les usagers, toutes catégories confondues, qui empruntent cette portion de la D437 en zone 30 km/h. Sur les six plateaux surélevés de quatre mètres de long chacun, deux dépassent de 3 cm les normes de hauteur.
Les adhérents de la FFMC 90 et le coordinateur de la FFMC 25 ont aussi pointé « la gomme de pneumatiques qui tapisse les plateaux et les rend ultra-glissants, avec la gêne que ça occasionne notamment pour les bus quasiment contraints à l’arrêt avant chaque plateau ».
Les ambulances qui transportent des blessés du dos sont obligées, quant à elles, de faire des détours pour éviter Nommay de crainte d’aggraver les blessures des patients transportés à l’hôpital.
Explications entre Eric Marcot, conseiller municipal à Nommay, et la gendarmerie locale.
Ces ralentisseurs sont la bête noire des usagers et des riverains qui n’en peuvent plus.
« Réduire la vitesse dans cette ligne droite, ça s’impose mais pas de cette façon avec quatre plateaux successifs sur une aussi courte distance » s’insurge Eric Marcot, conseiller municipal de la commune et motard qui a voté contre cette implantation décidée par la mairie il y a plusieurs années. Cette multiplication des ralentisseurs est en effet couteuse pour la commune, dangereuse pour les usagers et contre-productive pour les émissions polluantes puisqu’elle impose, à chaque ralentisseur, de ralentir puis d’accélérer à nouveau.
Mathieu Chappuis, coordinateur adjoint de la FFMC 90, ne manquera pas, bien entendu, de faire connaitre à la mairie le résultat des relevés opérés par les militants.
Mathieu Chappuis et Bernard Daguet s’entretiennent avec les habitants de Nommay
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Retrouvez dans le Moto magazine n°343 (décembre 2017), notre enquête complète sur les ralentisseurs et les moyens de demander leur mise en conformité.