Là-haut, à 134 mètres, un panorama à couper le souffle vous attend. Sur encore quatre kilomètres, la D 940 déroule de gentils virages jusqu’à Sangatte et l’entrée du tunnel sous la Manche.
Passé cette mise en jambes, le mieux est de redescendre vers Boulogne pour jouir du panorama dans l’autre sens. Passé Wissant, les amateurs de motos militaires pourront visiter le musée du Mur de l’Atlantique, dans un blockhaus situé au pied du cap Griz-nez.
Ceux qui préfèrent les animaux emprunteront la D 191, sur une dizaine de bornes, en direction de Marquise, pour aller découvrir les chevaux du Boulonnais à la ferme équestre d‘Hydrequent.
Mais si l’on reste sur la route des caps, autant aller casser la croûte au resto Le pt’it bonheur à Audresselles, où la simplicité familiale de l’accueil justifie largement le voyage !
Peut-être y rencontrerez-vous le Premier ministre belge venu goûter la cuisine de Marie-No, à moins que vous ne preniez un verre avec Gérard, dernier pêcheur à sortir encore son flobard.
La route des caps
Simplicité, convivialité : voilà les maîtres mots de ce premier itinéraire. Entre Boulogne-sur-mer et Calais, vous trouverez quelques petits virages dans des paysages à couper le souffle.
Le jour n’est pas encore levé que les quais de Boulogne-sur-mer, premier port de pêche français, sont en effervescence.
À l’abri des remparts, la ville haute réserve au promeneur un riche patrimoine historique. Un bond d’une dizaine de kilomètres mène à Wimereux par la D 940. -La route continue de longer la côte en direction d’Ambleteuse et d’Audresselles, villages de pêcheurs où meurent les flobards, ces barques ventrues, désormais victimes de la réglementation européenne, qui ne conçoit plus le poisson frais que sorti des cales réfrigérées des bateaux-usines.
Cap sur le Gris-nez qui s’élève à 45 mètres. De là, on aperçoit le cap Blanc-nez et les côtes anglaises se font plus nettes. La montée au Blanc-nez ressemble à une route de montagne et mérite plusieurs passages.