Le but de la charte (disponible ici au format PDF) est de « mieux connaître les spécificités et les contraintes de circulation des 2-roues motorisés » et de « s’assurer de leur prise en compte par les aménageurs, les gestionnaires et les exploitants des routes du département ». Une excellente initiative à l’heure où plus de 8% des foyers français possèdent au moins une moto ou un scooter.

La charte prévoit des « actions de prévention sur les comportements afin de réduire le nombre d’accidents » et « des interventions sur les obstacles latéraux » pour en diminuer la gravité. Elle veillera également à une « vigilance accrue de la part des techniciens sur le respect des règles en matière d’aménagement, d’exploitation et d’entretien routiers ».

En notre qualité « d’usagers vulnérables », éminemment sensibles aux aléas de la route, nous ne pouvons que saluer un tel effort de prise en compte, de surcroît dans un département, à la lisière de la Drôme, de l’Ardèche et de l’Auvergne qui se prête à merveille à la pratique de la moto.

Afin de répondre à ces objectifs, le département prévoit de poursuivre la mise en conformité des glissières « de sécurité ». Les responsables ont aussi affirmé leur intention d’améliorer la pré-signalisation des chantiers de revêtement de chaussée - en plaçant notamment des panneaux plus en amont de la zone à risque - afin de permettre aux motards d’envisager un changement d’itinéraire. En milieu urbain, la charte mentionne la mise en place de « veille » sur tout obstacle pouvant engendrer des risques pour les 2-roues (chicanes, ralentisseurs...).

Le rôle de l’État et de la FFMC
La FFMC est invitée à participer à une cellule de veille sous l’égide de l’État et du Département, afin de répondre aux questions des signataires de la charte, d’en assurer la promotion et la diffusion. La Fédération française des motards en colère est également chargée de recenser les éventuels dangers liés aux équipements et à la signalisation en place sur la voie publique.

L’État se devra quant à lui d’apporter son soutien à la charte, notamment à travers « la prise en compte de la problématique des 2-roues motorisés dans les divers documents de la planification de la sécurité routière réalisés par la Préfecture en concertation avec l’ensemble des services en charge ». En outre, il contribuera également à diffuser aux auto-écoles et aux candidats au permis de conduite moto des messages de sécurité routière (visant notamment à promouvoir l’airbag ?), et devra assurer le relai des informations remontées par les motards ou par la FFMC auprès des services compétents.

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