En figure de proue de cette quinzaine : une campagne d’affichage initiée il y a quelques mois, sous le slogan « Partageons la route ». Elle présente un motard, un automobiliste, un chauffeur routier et une scootériste semblant prêts à faire l’effort de s’entendre. Une dizaine de panneaux de conseils et de rappels basiques à destination des jeunes motards accompagneront les actions de sensibilisation (voir galerie).
La faute au motard
« Ce qui ressort de cette campagne, c’est principalement une culpabilisation du motard », dénonce Frédéric Jeorge, porte-parole de la FFMC. En effet, la "Quinzaine des deux-roues" ne porte conseil qu’aux motards et scootéristes. « Pourtant, le problème est global et non pas seulement de la responsabilité des motards. Les accidents n’impliquant qu’un motard seul ne correspondant pas à la majorité. » En effet, la sensibilisation des automobilistes est quasi nulle. Pour le moins dommage…
Des efforts réduits à néant
Même si elle a refusé de participer à cette quinzaine, comme expliqué dans un communiqué de presse, la FFMC a tout de même tenu à se présenter à la conférence : « Même si on ne doute pas de la bonne volonté de nombre d’acteurs de cette quinzaine, tous leurs efforts sont réduits à néant par le ministère de l’Intérieur », précise Frédéric Jeorge. Deux semaines de prévention ne remplaceront pas une année aussi remplie en répression…
Voilà donc pour cette quinzaine du deux-roues « light », rien de bien neuf. Pour ce qui est des problèmes liés aux infrastructures, à la formation, à la répression abusive, à l’absence de considération des deux-roues par les automobilistes, ou encore, pour ce qui touche à une taxe allégée pour les équipements de sécurité, à la tolérance de la pratique de l’interfile... Il faudra encore patienter !