Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après l’apocalyptique édition 2019, qui avait vu plus de la moitié des participants bloqués le dimanche par une tempête particulièrement violente, ce nouvel opus, le troisième, s’est déroulé plutôt dans de bonnes conditions aux dires des participants.

Ce sont effectivement un beau soleil, une température de 8 degrés en journée et juste un peu de neige qui attendaient les protagonistes, à Vassieux-en-Vercors, petit village de 313 âmes situé à 1100 mètres d’altitude.

Dès le vendredi, les motards et side-caristes ont pu accéder au campement. La participation de 12 € donne droit aux bois de chauffe, au café et à la soupe à volonté. Le champ de Joël, propriétaire de la ferme du lieu, sert de dortoir aux puristes. Les habitués font connaissance avec les nouveaux venus, l’entraide est de rigueur. C’est aussi l’occasion de découvrir les spécialités régionales que chacun a amené dans sa besace. Un excellent carburant pour alimenter les longues discussions nocturnes, à la fraiche, forcément.

Cette édition - la 3e seulement - montre que ce rendez-vous prend une place importante dans l’agenda des motards. Vous avez envie d’avoir froid avec les copains l’an prochain ? Et bien rendez-vous sur le site de la FFMC 26/07 pour être tenu informé de l’organisation de prochaine édition.

Vassieux, un village qui a souffert
Pour la petite histoire, Vassieux est défavorablement connu pour les horreurs commises par les Allemands, le 9 août 1944, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Nous sommes en juillet 1944, les maquisards attendent l’atterrissage des premiers avions alliés. Les Allemands, pensant voir débarquer des troupes en nombre, décident de riposter en envoyant des troupes, par planeur, le 21 juillet 1944. Cette première vague est repoussée par les maquisards ; pas la seconde, envoyée le 23 juillet. La résistance est brisée, les Allemands se livrent alors à de nombreuses exactions sur les habitants du village et des hameaux environnants : mutilations, tortures, massacres… Lorsqu’une équipe de la Croix-Rouge accède au plateau le 9 août 1944, par le Col du Rousset, elle découvre 73 habitants (sur 430) du village tués et 91 résistants massacrés. Aujourd’hui, un musée retrace cet épisode dramatique de notre histoire.

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