D’autre part, « on désigne la plupart du temps le comportement à risques des jeunes mais c’est oublier un peu vite la responsabilité des automobilistes eux-mêmes qui bien souvent ignorent ou minimisent la présence des cyclos durant leurs manœuvres », précise Jeff Copin, rédacteur en chef de Starter.
Effectivement, l’éducation routière commence déjà par le bon exemple des parents lorsque ceux-ci se retrouvent derrière le volant.
Enfin, Nadine Annelot, présidente de la FNCRM reconnaît que si les professionnels de la vente doivent dispenser des conseils (choix du véhicule et équipement), ils ne peuvent en aucun cas se substituer à des formateurs ou des éducateurs.
Pour mémoire, une association comme la FFMC Loisirs dispense en complément du BSR un enseignement d’une douzaine d’heures. Mais la formation reste bien le point d’achoppement de ce débat.
Opinion partagée par Alex, Vivien, Fabien, ou José qui jugent le BSR largement insuffisant : « On découvre surtout les pièges de la route par nous-mêmes… et par les chutes ».
Toutefois, il existe une notion importante présente chez tous ces jeunes, c’est le plaisir de rouler en deux-roues.
Le plaisir de rouler dans les règles… un message adressé aujourd’hui à tous les acteurs de la sécurité routière.
Colloque FFMC : deux-roues, jeunes et sécurité routière
Colloque FFMC sur les ados et la sécurité :
Parents, pédagogues, formateurs, assureurs, forces de l’ordre, constructeurs et politiques… les adultes ont tous leurs mots à dire sur les jeunes et la sécurité routière. Et si pour une fois on laissait la parole aux acteurs directement concernés : les ados eux-mêmes. Place à un discours direct et sans détours en présence de Cécile Petit, délégué interministérielle de la Sécurité routière.
Mais avant de laisser la place aux jeunes tous les intervenants (cités plus hauts) s’étaient réunis… et rejoints sur la nécessité d’une formation adaptées au cyclo/scoot de 50 cm3 que ne peuvent malheureusement pas englober les 5 h obligatoires du BSR.
Car au-delà de la technicité propre à la conduite du 2RM, « le problème reste la lisibilité et la compréhension de la circulation, c’est-à-dire la connaissance des autres usagers », souligne Akim Benhamel de l’AFDM (association pour la formation des motards).